Quand je me rends au Népal, sur les programmes coordonnés par l’organisation non gouvernementale que je dirige, on mange du dal bhat. Un mélange de riz blanc (bhaat) et de soupe de lentilles (daal), le plus souvent agrémenté d’un curry de légumes, de légumes pimentés.

Pour l’accompagner, du papadum, une galette indienne de farine de haricots et de graines de cumin cuite dans l’huile ou de chapati, le pain indien fait d’un mélange de farine de blé complète et d’eau. C’est bon le daal bhat, seulement voilà, on le consomme trois fois par jour sur le terrain ! Alors c’est vrai, les légumes ne sont pas toujours les mêmes et parfois agrémentés de curry, mais ce plat consommé avec un thé au lait ou un café finit toujours par me lasser un peu. J’en viens rapidement à rêver de momos.

Alors, de retour à Kathmandu, la capitale, je ne mets jamais bien longtemps avant d’en commander une assiette dans un restaurant local. J’ai aimé les momos dès le premier jour, et je n’effectue jamais un voyage au Népal sans en avoir consommé au moins, une bonne dizaine d’assiettes.

Le momo est un ravioli cuit à la vapeur et parfois bouilli, dont l’origine est le Tibet.

On le trouve presque partout au Népal, surtout dans la vallée de Kathmandu, mais aussi en Inde, dans la région du Bengale occidental.

Fait d’un carré de pâte de farine de blé, il est généralement proposé pour une somme modique aux légumes variés ou à la viande de poulet ou de bœuf ou de yak. On y trouve aussi du fromage, du poivre du Sichuan, du gingembre, de l’ail, du cumin et du piment.

Et puis, ce qui rend de surcroit le momo si agréable à mon palais, c’est sa sauce orangée pleine d’épices. Un plat à ne manquer sous aucun prétexte.

Ma meilleure adresse à Kathmandu :

Newa Momo Restaurant

Ce restaurant familial se trouve au bout d’une petite impasse à laquelle on accède via une petite rue du quartier de Thamel.

Le restaurant est composé d’une pièce unique sans charme et séparée de la cuisine par une grande vitre. C’est un très sympathique couple de Népalais qui tient le lieu, tant en salle qu’à la cuisine.  Au menu, des momos bien sûr, mais aussi d’autres plats népalais. Une fois la commande passée, il faut s’armer de patience ; j’attendrai mes deux assiettes de momos (légumes et épinards fromage) plus d’une vingtaine de minutes. Une attente vite oubliée tant le goût de ces momos dépasse margement celui de ceux goûtés dans bon nombre d’autres restaurants de la ville.

Une decouverture gustative qui vaut le détour. Qu’importe la modestie de l’endroit, on vient ici pour se régaler, rien de plus.

Newa Momo

Adresse : 200/38 Thamel Marg, Kwabahl, Kathmandu

Ouvert jusqu’à 21 heures.