À propos Le voyage, a toujours fait partie de ma vie

Dès mon plus jeune âge le voyage était au programme des vacances avec mes parents. Pas toujours loin, mais généralement ailleurs, à l’extérieur des frontières de la France. C’est alors qu’est né ce goût pour la découverte d’autres cultures, d’autres visages, d’autres cuisines, d’autres paysages, d’autres sensations. Un plaisir qui s’est renforcé durant mes années de lycée, puis lors de mes études. Une période au cours de laquelle le mot vacances voulait le plus souvent dire voyage.

Passionné par le triathlon dont c’était alors les balbutiements, j’ai grâce à ce sport beaucoup voyagé, en Europe, mais aussi au-delà.  Pourtant, à chaque fois davantage, j’étais frustré de partir pour une seule compétition, et de n’avoir finalement des pays d’accueil qu’une vision éphémère et grossière.

Le sport a alors été le mot clé des voyages effectués au cours des dix années suivantes. Il est devenu mon moyen de déplacement. En VTT ou à pied, j’ai parcouru les déserts australiens à la rencontre des différentes formes de vie, mais aussi descendu la Loire et le fleuve Maroni, en Guyane française, à la nage. Vous trouverez quelques récits dans la rubrique Aventures. Puis, c’est pour la faune sauvage que j’ai vécu le voyage. En travaillant pour un grand parc zoologique français, celui d’Amnéville, j’ai découvert en détails beaucoup des grands espaces africains. Ce, avant de vivre un an et demi durant dans la formidable ville de Londres, employé au sein de l’organisation non gouvernementale Save the Rhino International

Au sommet du Gokyo au Népal, à 5400m, devant l'Everest
Au sommet du Gokyo au Népal, à 5400m, devant l’Everest

Durant dix-sept ans, j’ai ensuite dirigé puis présidé Awely, des animaux et des hommes, une ONG qui lie conservation des espèces animales menacées et développement et que j’ai créée en 2005. À travers elle, nous avons coordonné des programmes dans une douzaine de pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique du Sud avec des équipes locales.

Aujourd’hui, je suis coach personnel et professionnel et préparateur mental. J’accompagne des particuliers, des dirigeants et managers, mais aussi des sportifs amateurs comme semi-professionnels, en particulier dans les domaines du trail, de l’ultra-trail, de l’alpinisme et de l’aventure.  Je suis formé à l’Analyse Transactionnelle et à Process Communication Model.  Mon site de coaching est ici.

Partir reste la logique de la plupart de mes vacances. Seul, en couple avec ma compagne, Aliénor, et/ou avec June, ma fille de 11 ans, j’apprécie toujours autant de me nourrir de l’ailleurs, des rencontres et des souvenirs que je rapporte dans mes bagages.

En février dernier, avec ma compagne Aliénor, nous passions presque un mois seuls et en autonomie sur la glace du lac Khüvsgül en Mongolie. Une aventure retracée dans le film On va marcher sur le lac.

Renaud Fulconis sur le lac Khuvsgul
J’ai connu les plaisirs comme les désagréments d’une multitude de mode de déplacements : à pied ; en courant ; à la nage, en raquettes, en skis-pulka, à dos d’âne ; à cheval ; en vélo tout-terrain ; à moto ; en taxi brousse ; en voiture de location ; à 10 dans une Coccinelle Volkswagen qui filait dans la nuit de Mexico ; en bus à six sur un siège de trois places, avec parfois poules et cochons ; en camion ; en pirogue pour des voyages de 30 heures au milieu de la forêt ; mais aussi en 4×4 avec chauffeur ; en car, avec ou sans wifi ; dans des avions de compagnies sur listes noires ; en classe economy, premium economy, business, et même en avion privé.

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Sur le Salar d’Uyuni, le plus grand lac salé du monde, en Bolivie

La variété des lieux où j’ai dormi est large. J’ai connu les hôtels miteux de certaines capitales, ou perdus dans la cambrousse quand mes budgets étaient réduits à la portion congrue ; les auberges de jeunesse et les backpackers en chambre individuelle en chambre double comme en dortoir ; les nuits en cabanes dans les arbres en Amazonie ; la tente dans des déserts à plusieurs centaines de kilomètres de toutes habitations, à plus de 4800 mètres d’altitude, sous une pluie discontinue ou au milieu des éléphants ou des hippopotames ; les gites d’étapes près du camp de base de l’Everest ou sur le Gokyo ; les hamacs en forêt ; le fond d’une pirogue qui file dans la nuit ou simplement à même le sol.

J’ai aussi dormi chez l’habitant, dans des beds & breakfast, dans des hôtels couverts d’étoiles, dans des hôtels en sel, dans des palaces ou des palais des mille et une nuits – parfois avec une piscine dans la chambre, mais aussi dans des lodges africains entourés d’animaux pour un prix par nuit à quatre gros chiffres.

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Nuit sans tente dans le grand désert de Victoria en Australie

 

Alors voilà, ce sont ces quarante années de voyage et pas loin de 80 de pays visités (quasiment tous au moins deux fois, certains plus de cinq, quelques-uns plus de dix fois) comme l’expérience acquise que je souhaite vous faire partager ici. Une expérience de voyages simples, et/ou proches, comme d’aventures extrêmes ; en solo, en couple, en famille, avec enfant, avec ami(e)s, comme photographe ou même en tant que guide.

 

Bonne route, et donnez-moi de vos nouvelles !

Renaud

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INSTAGRAM     On va marcher sur le lac

Photos : © Renaud Fulconis – Tous droits réservés